Ripon

Description

Ripon est une municipalité riche en décors naturels où les savoirs se rencontrent. On y retrouve une école primaire et l’Institut des Sciences de la forêt tempérée (ISFORT). Fondé en 2012, cet institut de recherche, rattaché à l’Université du Québec en Outaouais, compte plus de 40 étudiants des cycles supérieurs et stagiaires postdoctoraux.

Cette municipalité possède plusieurs autres cordes à son arc pour plaire.  Ses sites magnifiques, ses sucreries, ses vallons, ses artistes de renommée, ses fermes et ses résidents à l’accueil chaleureux donnent certainement le goût d’y revenir.

Un détour vers le Parc des Montagnes Noires de Ripon est indispensable pour tout amateur de plein air puisqu’il est possible d’y pratiquer plusieurs sports tels que le camping, la randonnée pédestre, le vélo de montagne, le ski de fond, la raquette, la glissade sur tubes et en luges. De plus, la vue de la tour d’observation haute de 12 mètres d’élévation et celle du belvédère, situé à 426 mètres du sol, où l’on peut voir le Mont-Tremblant, coupent le souffle aux visiteurs.

Maintenant la montagne visitée, c’est le temps d’admirer la rivière Petite Nation à la halte routière située sur le chemin du Lac-Grosleau. Pourquoi ne pas se préparer un pique-nique ? Des aliments locaux sont accessibles au Marché public de la Petite-Nation

Histoire

Pour se soustraire au système seigneurial, les premiers colons s’installent en « squatters » vers 1846 au nord de la seigneurie sur des terres bordant la rivière Petite Nation. Armés d’un solide courage, ils descendent en canot, jusqu’à Papineauville pour vendre la potasse qu’ils produisent.

En 1851, on compte une vingtaine de familles de colons majoritairement établies dans les actuels rangs 2, 3 et 4.

Ripon naît officiellement le 1^er janvier 1861 en vertu de la Proclamation de 1855 sur les municipalités qui stipule que le conseil de comté peut précéder à l’érection d’une municipalité « chaque fois qu’un recensement ou une énumération spéciale des habitants d’une place extra paroissiale contient une population de plus de 300 âmes ». Le recensement national de 1861 y dénombrait 609 personnes.